Faute d'entente, les 2 400 employés d'entretien de la Société de transport de Montréal (STM) ont débuté lundi une grève avec interruption partielle de ses services de transport.
Les métros ne circuleront que pendant l'heure de pointe les lundis, mercredis et vendredis jusqu'au 3 octobre.
Malgré une centaine de rencontres, les négociations semblent ne pas avancer. En plus des augmentations salariales, le syndicat s'inquiète de l'usage de la sous-traitance pour certaines tâches.
En entrevue sur nos ondes, la directrice de la STM Marie-Claude Léonard a expliqué que pour financer les demandes syndicales il faudrait réduire l'offre de service aux citoyens.
Écoutez le président du Syndicat des employés d'entretien de la STM Bruno Jeannotte expliquer ses revendications, lundi, au micro de Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
«On a certainement à cœur la pérennité du transport en commun quand on travaille dans nos installations, puis ça, qu'on le veuille ou pas, puis ça va prendre un investissement de la part du gouvernement.»