Les usagers de la Société de transport de Montréal devront s'armer de patience, lundi, alors que les 2400 employés d'entretien amorcent une grève qui s'échelonnera jusqu'au 5 octobre.
Des perturbations sont à prévoir sur le réseau.
La question des salaires est au coeur du conflit entre les parties.
Écoutez Marie-Claude Léonard, directrice générale de la STM, faire le point au micro de Patrick Lagacé lundi matin.
«On souhaite pouvoir négocier de façon raisonnée. On a besoin de faire des discussions sur les demandes de fonds. On l'a dit depuis le début: le statu quo n'est pas une option et on a beaucoup plus de refus que de discussions. On veut travailler avec le syndicat pour trouver une façon d'être plus efficient, de mieux gérer les fonds publics. On se doit d'être fiable, sécuritaire et à moindre coût. C'est sûr qu'il y a des enjeux financiers...»
Caroline Senneville, présidente de la CSN, juge pour sa part que l'employeur n'a pas bougé d'un iota et refuse d'ajouter «une cenne» sur la question salariale.