Karl Malenfant, ancien vice-président de la SAAQ, critiqué lors de la commission Gallant pour son rôle dans l'échec de la transformation numérique, a rompu son silence sur LinkedIn, contestant la version officielle et dénonçant une enquête biaisée.
Malenfant a demandé à être reconnu comme participant à la commission pour pouvoir contre-interroger les témoins, mais sa demande a été refusée par le juge Gallant. Il doit témoigner à huis clos le 5 août, mais souhaite que son témoignage soit public pour clarifier les accusations contre lui.
Écoutez Louis Lacroix, le chef de bureau politique de Cogeco Media à Québec, commenter cette sortie au micro d'Élisabeth Crête.
«Donc, dans ce document, Monsieur Malenfant dit: ''En suivant attentivement les audiences de la commission, j'ai constaté que l'on construisait un narratif qui ne correspond pas à la réalité de l'histoire de la SAAQ''.
«Lui, il veut donner son point de vue et être entendu. Il veut avoir le droit de répliquer aux témoignages qui, jusqu'à maintenant, le dépeignent comme étant, oui, l'artisan de SAAQclic, mais l'artisan des malheurs, si on veut, de la société d'assurance automobile.»