La décision du gouvernement du Québec de plafonner l'aide sociale aux demandeurs d'asile désole les organismes communautaires leur venant en aide, ces dernier voyant aussi leurs subventions coupées.
Florence Boudreau, du Regroupement des organismes en hébergement pour personnes migrantes (RHOMI), estime que les coupures dans l'aide sociale n'entraîneront que très peu d'économies pour l'État.
Elle explique que permettre à un demandeur d'asile de se loger fait économiser 7000 dollars au gouvernement.
Écoutez Florence Bourdeau, coordonnatrice du RHOMI, dénoncer la décision du gouvernement québécois dans La commission, jeudi.
«Les gens ne viennent pas ici pour faire du tourisme. Les gens ne viennent pas pour bénéficier d'un 829 dollars par mois. Les gens viennent ici, ils fuient la persécution dans leur pays d'origine. Ils sont protégés par la Convention de Genève. Le Québec et le Canada sont signataires de la Convention de Genève.»