En CPE ou en garderies privées, le constat est le même: les éducatrices et éducateurs qualifiés se font rares. Un article de Radio-Canada révèle que le recrutement de travailleur non qualifié pour exercer ce métier a triplé depuis quatre ans.
Toutefois, au Québec, les services de garde se doivent de recruter une éducatrice qualifiée sur deux, sous peine de recevoir une amende.
Écoutez Samir Alahmad, président de l'Association des garderies privées du Québec, brosser le portrait de la situation, jeudi, au micro de Nathalie Normandeau.
«Ce n’est pas rose du tout. C'est une problématique très sérieuse, majeure qui dure depuis un certain nombre d'années, puis ça ne s'améliore pas. On est obligés, dans certains cas, d'avoir un bris de service, c'est-à-dire qu'on appelle les parents des directeurs et on dit: "Venez chercher vos enfants." Et là, on commence même à avoir une pénurie d'éducatrices non qualifiées aussi.»