Un rapport de l'Autorité des marchés publics (AMP) suggère que les municipalités québécoises sont en partie responsables de l’augmentation des coûts liés à l’achat de machines hivernales, comme les souffleuses à neige.
Les municipalités commanderaient ainsi des équipements beaucoup plus performants que ce dont elles ont réellement besoin. Dans certains cas, les devis sont tout simplement copiés sur ceux d’autres villes québécoises aux réalités pourtant différentes.
C’est donc cette mauvaise évaluation des besoins qui cause une explosion des coûts de machinerie hivernale.
Écoutez Renaud Labrecque, directeur général de la municipalité de Parisville, revenir sur cette enquête de l’AMP, vendredi, à l’émission La commission.
«Les devoirs des municipalités ne sont pas faits en amont. On se tire nous-mêmes dans le pied. On se fait très mal au niveau du portefeuille, au niveau des fonds publics, au niveau du Trésor québécois, en ne faisant pas nos devoirs en amont.»