La construction de la voie réservée sur l'autoroute 15 Nord, au coût de 292 millions de dollars, ne sert qu'à une poignée d'autobus, suscitant des interrogations sur son utilité.
Le gouvernement a justifié l'investissement comme un grand programme pour le transport en commun, permettant aussi le covoiturage (bien que celui-ci ne représente que 3 à 4 % du trafic).
Le spécialiste Pierre Barrieau juge que les voies réservées sont trop compliquées (règles et signalisation variables) et sont parfois un déguisement pour des élargissements d'autoroute.
Il cite le prolongement de l'autoroute Ville-Marie vers Dorval comme un exemple de voie réservée véritablement utile.
Écoutez Pierre Barrieau, spécialiste en planification des transports à l’Université de Montréal, expliquer le tout, mercredi, à La commission.