Environ 40% du personnel de soutien scolaire subit des violences physiques ou verbales, selon ce que révèle un sondage.
Cela a lieu principalement au primaire, incluant des cris (61%), du langage grossier (62%), des menaces et des agressions sexuelles (10%).
Qu'est-ce qui pourrait expliquer cette situation?
Écoutez Annie Charland, présidente du secteur scolaire de la CSN, apporter des éléments de réponse à cette question, mardi, à La commission.
«Il faut le dire: elle a changé, notre type de clientèle. On a beaucoup plus d'élèves avec des diagnostics. Alors, c'est sûr qu'ils ont plus de besoins que d'autres. On a eu la pandémie où le stress a augmenté. Alors, on voit beaucoup, beaucoup d'élèves avec des stress de performance, d'anxiété. Cela fait que, eux aussi, ils ont besoin d'aide. Souvent, quand ils ne sont pas capables de l'exprimer comme il faut, bien ça, c'est leur façon de faire.»