L’ex-ministre de l’Économie et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, propose d'imposer un quota de 10 à 15% pour l'importation de véhicules électriques chinois au Canada. Est-ce une bonne idée?
L'expert automobile Benoît Charette analyse les avantages - accessibilité accrue, décarbonation, concurrence - et les inconvénients - dumping, dépendance à la Chine, sécurité des données.
Écoutez Benoit Charette, chroniqueur automobile, faire les pour et les contre de cette proposition.
«Là où il y a des risques, évidemment, la Chine, pour conquérir le marché, risque de faire du dumping chez nous. C'est-à-dire qu'ils vont vendre à perte pour conquérir le marché. Et ça, ça va faire mal au reste des autres constructeurs automobiles. Il y a aussi la dépendance à la chaîne d'approvisionnement chinoise qui va venir avec ça. Et si vous n'avez pas la mémoire trop courte, rappelez-vous ce qui est arrivé pendant la pandémie. Les Chinois ont décidé de garder les choses pour eux, de ne pas partager, et ça a créé une crise financière dans le milieu automobile.»