Malgré les échecs, comme Northvolt, Pierre Fitzgibbon n'a pas perdu espoir dans la filière batterie du Québec.
Écoutez le commentaire de l'ex-ministre de l'Économie, qui a été l'un des grands architectes de la mise en place de cette filière, à Lagacé le matin vendredi.
«C'est clair qu'il y a un vent de face géopolitique [...] La stratégie va être reportée dans le temps [...] je pense qu'il faut être patient. Ces filières-là, je pense à la filière aéronautique par exemple, ça a pris des années [...] C'est un chemin qui est complexe, il y a des embûches. C'est jamais le chemin qu'on pense avoir, mais il faut regarder en bout de piste. J'ai encore confiance en cette industrie-là à cause de nos minéraux critiques.»
Automobile: le Canada doit-il ouvrir la porte aux Chinois?
L'ancien ministre de l'Économie du Québec croit par ailleurs que le Canada doit s'ouvrir à l'importation de véhicules électriques chinois.
«Les Chinois produisent à moindre coût leurs véhicules électriques [...] Si on fait venir ces véhicules-là, ça va avoir l'effet double de dire on va décarboner plus vite. parce que l'enjeu de décarbonation ne disparaîtra pas. Et deuxièmement, pourquoi ne pas convaincre BYD, ou d'autres, de construire une usine d'assemblage en Ontario? Puis nous, au Québec, on fera les anodes, cathodes et les batteries.»