Malgré l'intervention d'un médiateur et l'organisation d'une centaine de rencontres entre les deux parties, aucune entente n'a été trouvée entre la Société de transport de Montréal (STM) et le syndicat.
Une offre déposée par le transporteur jeudi a été rejetée par la partie syndicale.
La STM explique que l'augmentation de 300 000 millions de dollars sur cinq ans dans les salaires demandée par le syndicat est trop importante.
Si le statu quo persiste, la grève du personnel de la STM commencera comme prévu dès ce lundi avec des interruptions de services qui devraient subvenir les lundis, mercredis et vendredis à des plages horaires définies.
Écoutez Marie-Claude Léonard, directrice générale de la STM, donner les derniers détails sur les négociations en cours, vendredi, à La commission.
Elle explique que d'autres périodes de négociations sont prévues au courant des prochains jours.
«Début octobre, on va être rendu à regarder conjointement si on accepte de poursuivre la médiation ou si on passe à une autre étape. Donc, on va voir dans les prochaines semaines. On a quand même deux blitz de négociations de prévus la semaine prochaine et l'autre semaine, on souhaite qu'on puisse continuer. Nous, on a tendu le bras, on a fait des compromis.»