L’Université du Québec à Montréal (UQAM) se retrouve dans une situation financière très précaire. Pour la première fois depuis des décennies, son financement par le gouvernement du Québec n’est pas indexé à l’inflation. À cela s’ajoute une forte baisse des admissions d’étudiants étrangers.
Selon le recteur de l’UQAM, l’imposition de quotas d’étudiants étrangers ne complique pas seulement la gestion budgétaire de l’université, elle nuit également à la réputation du Québec et de ses établissements d’enseignement supérieur.
Écoutez le recteur de l'UQAM, Stéphane Pallage, faire le point sur les états financiers de son établissement.
«Mon équipe et moi étions au Maroc en novembre dernier. Dans toutes les universités que nous avons visitées, on nous posait la même question : “Qu’est-ce qui se passe au Québec ? Pourquoi ne voulez‑vous plus d’étudiants internationaux ?” À ce moment-là, les quotas n’avaient même pas encore été imposés, c’était seulement en discussion. Mais ce type de discussions dépasse les frontières et affecte la réputation du Québec comme terre d’accueil pour de grands chercheurs et des talents étrangers, qui pourraient devenir de futurs Québécois.»