Les médecins, qui ne veulent pas du projet de loi 106 associant 25% de leur rémunération à leur performance, souhaitent intensifier leurs moyens de pression, souligne vendredi un article de La Presse.
Ils pourraient notamment suspendre les tâches liées à l'enseignement des jeunes médecins et ne pas participer au déploiement du dossier santé numérique.
Le ministre de la Santé continue toutefois d’affirmer qu’il n’est pas question de reculer.
Écoutez Dr Benoît Heppell, médecin de famille de Sherbrooke, brosser le portrait de la situation, vendredi, à La commission.
«Les deux partis sont campés sur leurs positions. Mais petite parenthèse, dans les derniers jours, le ministre semble vouloir changer de ton. Conséquemment, du côté des médecins de famille, il y a une certaine ouverture à dire que, si le ton est différent, on est disponible. On a un peu l'impression que ça va s'améliorer. Mais les partis restent campés dans leurs positions.»