Une nouvelle grève des employés d'entretien pourrait survenir dès le 22 septembre.
Après plus d'un mois de relance des pourparlers et 98 rencontres, le syndicat du transport de Montréal affirme que la grève devient nécessaire pour que la STM abandonne sa posture inflexible.
Une première séquence de grève de neuf jours est survenue en juin dernier.
Les 2400 employés de la STM sont sans convention collective depuis huit mois.
Écoutez Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal, faire le point à La commission vendredi.
«Ce qu'on a compris, c'est que l'employeur réagit à la table de négociation quand il est sous pression [...] Les gros sujets sont sur la table. Ça, c'est une bonne chose. Je pense que l'arrivée du médiateur a aidé à ça. On est dans le concret. En contrepartie, ce que la STM nous propose à la table de négociation, c'est complètement déraisonnable [...] L'employeur va devoir laisser tomber certains principes, ou du moins ouvrir sur certains principes, parce que, nous, on a fait des avancées vers l'employeur.»