Québec a lancé jeudi sa stratégie nationale de prévention en santé 2025-2035.
Quatre ministres, dont Chistian Dubé, le ministre de la Santé, étaient présents pour cette annonce.
Le plan prévoit un virage vers la prévention et cible une réduction de 10% du fardeau des maladies chroniques et de 10 % de l'écart de maladies liées aux inégalités socioéconomiques.
Écoutez le président de l'Association des cardiologues du Québec, Dr Bernard Cantin, au Québec maintenant.
Selon lui, les impacts seront positifs, puisque des maladies comme le diabète et l'hypertension ont des répercussions importantes pour les patients.
Le fait de tester des gens qui ne consultent pas nécessairement pour un malaise sera aussi efficace, mais il ne faut pas s'attendre à des résultats rapides. Le spécialiste estime qu'il s'agit d'un investissement à long terme.
«Le but, c'est de diminuer les événements dans quatre ou cinq ans. Alors, il n'y aura pas nécessairement un impact immédiat, mais on peut espérer voir une meilleure santé populationnelle qui va se traduire par moins d'événements cardiaques dans les années subséquentes. Mais c'est sûr que, même s'ils commencent ça demain matin, ça ne sera pas dans six mois qu'on va voir l'impact.»