L'animateur Patrick Lagacé revient sur l'histoire de l'enseignante Déborah De Brakeleer qui a perdu son poste à l'école Saint Thomas d'Aquin à Saint-Hyacinthe.
Patrick Lagacé refait longuement la chronologie des événements qui ont mené au congédiement de l'enseignante le 26 mars. Il note qu'elle avait elle-même trouvé sa remplaçante pour le congé sans solde qu'elle désirait pour participer à l'émission Survivor.
Notant «l'inflexibilité» du Centre de services scolaire au passage, l'animateur note que «plus tu as des grosses machines déshumanisées, plus ça démotive tes profs et ça contribue aux pénuries de profs, à mon humble avis. En 1984, tu pouvais dire à tes employés partout, ou presque: le patron a toujours raison. Aujourd'hui, en 2024, si tu fais ça, tu risques de te ramasser avec des employés qui vont dire je vais aller voir ailleurs si je peux être plus heureux.»
Mais il revient surtout le moment ou l'on «tombe dans l'absurdité.»
«Ils l'ont réembauchée à peine deux semaines après l'avoir congédié comme suppléante dans sa propre classe. Donc, c'est-à-dire qu'elle revient en classe pour enseigner à ses élèves. Et là, c'est là que ça devient illogique. Écoutez, on peut être en désaccord, vous et moi là-dessus, on peut se dire qu'elle méritait d'être congédiée. Moi, je ne le pense pas. Ok, je pense que le Centre des services scolaires a fait preuve de flexibilité. C'est mon point de vue.
«Mais si tu congédies quelqu'un le 26. Mars, tu lui reproches de manquer de façon tellement grave à son devoir d'enseignante que tu lances une procédure de congédiement sans gradation. Pas de note au dossier, pas de jours de suspension boum! out! et que le 8 avril tu la réembauches... Je suis désolé, il y a quelque chose de complètement fou là dedans qui s'est passé au Centre de service scolaire de Saint-Hyacinthe. Je trouve que c'est d'une hypocrisie sans nom, d'une absurdité épouvantable.»
On écoute Patrick Lagacé...