Les délais d’attente à la Fondation Marie-Vincent sont passés de 24 à 16 mois depuis 2020. Si les jeunes victimes d’agressions sexuelles ont accès plus rapidement aux services psychosociaux de l’organisme, c'est principalement grâce à une campagne majeure de financement qui a permis d’amasser 14,7 millions de dollars.
Écoutez Stéphanie Gareau, directrice générale de la Fondation Marie-Vincent et Eszter Badacsonyi-Marcotte, psychoéducatrice et intervenante psychosociale auprès des familles à Marie-Vincent, en discuter avec Patrick Lagacé.
«C'est inespéré. Pour Marie-Vincent, c'est la première fois qu'on a une campagne qui a un succès aussi important, et qui change la vie de notre organisation.»
«On soutient les jeunes victimes de violences sexuelles en offrant tous les services dont ils ont besoin», explique Stéphanie Gareau.
«Les entrevues d'investigation policière, les policiers vont se déplacer dans notre centre. Les locaux de Marie Vincent sont adaptés pour les enfants, sont chaleureux et ça fait en sorte que le jeune peut faire la totalité de son processus ici. S’il a besoin d'un examen médical, on a des partenariats avec le CHU Sainte-Justine et ensuite de ça, les professionnels de Marie-Vincent, ils offrent le soutien psychosocial, un soutien psychothérapeutique, de l'accompagnement aux jeunes, du dévoilement jusqu'à la fin du suivi, on offre les services.»
De son côté, Eszter Badacsonyi-Marcotte accompagne les jeunes.
«C'est certain que la majeure partie de ma tâche, c'est de rencontrer des enfants qui ont été référés à Marie-Vincent après avoir vécu de la violence sexuelle. On a un programme d'intervention qui vise à aider ces enfants à se reconstruire après ce qu'ils ont vécu, puis à être en mesure de retrouver leur vie d'enfant.»
