L'animation ne manque pas sur la scène politique québécoise avec l'affrontement entre les médecins et le gouvernement de la CAQ, la crise au Parti libéral du Québec, le départ de Vincent Marrisal de Québec solidaire et la tempête provoquée par le chef du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon avec ses propos envers le milieu culturel.
Écoutez le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, commenter l'actualité avec l'animateur Philippe Cantin.
Le Parti conservateur, après avoir grimpé dans les sondages, fait un peu du surplace.
«Oui, mais ce que je retiens de façon générale, c'est qu'il y a de plus en plus de gens qui se posent des questions par rapport à la politique. Il y a comme un mouvement», explque Duhaime.
«Les plaques tectoniques commencent à bouger. Évidemment, la crise au Parti libéral provoque un réalignement. Et pour moi, je vois ça comme une opportunité. Je pense que les portes sont en train de s'ouvrir pour les gens, pour écouter des discours un peu différents. Je pense que le modèle québécois est rendu à bout de souffle. On l'a vu avec le projet de loi 2 et les médecins. On le voit avec la bataille des syndicats présentement sur le projet de loi 3. Je pense qu'il y a un désir de changement, une vraie soif de changement, et c'est ce que le Parti conservateur du Québec incarne.»
Et Éric Duhaime se pose de sérieuses questions relativement aux déclarations de PSPP.
«Ce qui m'étonne de M. Plamondon, c'est de voir comment, à chaque fois que quelqu'un ne dit pas exactement la même chose que lui, comment il part après. Et puis, il le fait avec sa propre troupe, ses propres troupes. [...] Et là, je me dis: qu'est-ce qu'il veut? Il veut être tout seul dans l'autobus? Où s'en va le Parti québécois avec ça? Est-ce que c'est l'arrogance et puis le mépris de quelqu'un qui est rendu trop haut dans les sondages? Est-ce que ça lui est monté à la tête? Je sais pas, mais ce n'est pas normal qu'il agisse, qu'il ne soit pas rassembleur, qu'il soit aussi divisif que ça.»