Problèmes financiers, besoin de se sentir utile ou simple ennui: près de la moitié des personnes âgées de 60 ans et plus prennent la décision de demeurer sur le marché du travail, une nette augmentation en comparaison avec le 38% enregistré à la fin du 20e siècle.
Cette hausse, mise en lumière par le Journal de Montréal lundi, s'explique par le contexte économique actuel et par des enjeux de solitude
Qu'en est-il de l'âgisme que ces travailleurs peuvent vivre en retournant sur le marché du travail?
Écoutez le professeur à HEC Montréal, Jean-François Bertholet, analyser ce nouveau phénomène au micro de Nathalie Normandeau et de Luc Ferrandez.
«Il y a des gens qui retournent sur le marché du travail parce qu'ils ont le goût d'y retourner, puis il y a des gens qui y retournent parce qu'ils n'ont pas le choix. Ce n'est pas la même chose, parce que les gens qui y retournent puis qui ont le choix de s'en aller, ce sont de bons travailleurs à avoir dans son entreprise aussi.»