Annuellement, environ 100 000 vaches de réformes, qui ne peuvent plus produire de lait, sont envoyées aux États-Unis pour être abattues.
C'est ce que révèle un article du Journal de Montréal qui s'attarde à la situation de cette viande qui ne sera pas consommée au Québec.
Les abattoirs québécois, pourtant, sont utilisés à seulement 50% de leur capacité.
Écoutez Manon Cambefort, directrice du Groupe ADEL à Sainte-Luce, se pencher sur le sujet, vendredi, au micro de Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
«Ce sont des vaches qui pourraient concrètement être abattues au Québec et tout simplement consommées au Québec. Mais le coût de la main-d'œuvre est et forcément plus élevé au Québec. Et puis on a un retard technologique au niveau des équipements et des automatisations.»