Les pharmaciens propriétaires s'apprêtent à leur tour à contester des dispositions de la loi 2.
C'est notamment l'article 208 de la loi qui dérange. Celui-ci indique que le ministre de la Santé pourra décider d'imposer par décret toute modification touchant directement la rémunération des pharmaciens, s'il détermine qu'il ne peut pas s'entendre dans un délai raisonnable, qui peut être aussi court que 60 jours.
Écoutez Benoît Morin, président de l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires du Québec, en discuter à l'émission La commission.
«On a une épée de damoclès. [...] On est hyper inquiets, on ne comprend pas ce qui s'est passé. On négociait, ça allait bien, on a fait des dépôts cet été, mais on n'a pas eu de retour. On ne sait plus comment se placer là-dedans.»
L'Association québécoise des pharmaciens propriétaires du Québec déposera sous peu un recours judiciaire.