Depuis dimanche, le transport en commun à Montréal est réduit aux heures de pointe, suite à l'autorisation de grèves tournantes par le Tribunal administratif du travail.
Le Tribunal a justifié sa décision en affirmant que la santé et la sécurité du public ne sont pas compromises, mais cette interprétation restrictive de la loi est vivement contestée.
Or, la conséquence de cet arrêt de service est déjà tragique pour les populations les plus vulnérables, selon Jean-Sébastien Patrice, directeur général de Multi-CAF (organisme à but non lucratif dont la mission est d’apporter une aide alimentaire), qui dénonce une «catastrophe».
Écoutez Jean-Sébastien Patrice, directeur général de Multi-CAF, expliquer le tout, lundi, au Québec maintenant avec Philippe Cantin.
Seulement pour la journée de samedi où il n’y avait aucun service, son organisme a reçu 90% moins de visites.
«Ça fait que c'est des enfants qui n'ont pas eu rien à manger samedi, rien à manger aujourd'hui, et ça risque d'être comme ça toute la semaine.»