La STM tombera en grève pour une durée de 28 jours, si aucune entente n'est conclue d'ici vendredi, ce qui affectera 1 million d'usagers.
Si la grève entre en vigueur, le service sera maintenu uniquement aux heures de pointe et à la tombée de la nuit.
Écoutez Nathalie Normandeau s'exprimer sur le sujet, mercredi, au micro de Philippe Cantin.
«On comprend un moyen de pression pour les employés d'entretien. Mais attention, parce qu'avec cette troisième grève, les employés d'entretien viennent de donner des munitions au ministre du Travail, Jean Boulet. Il a une loi qui lui permet d'intervenir dans des cas où certaines grèves pourraient compromettre les services à la population. Le 30 novembre, il pourrait théoriquement intervenir pour imposer l'arbitrage à la STM dans le conflit qui l'oppose à ses employés.»