La collaboration que souhaitent mettre en place les villes de Longueuil et de Laval afin de réaliser des appels d'offres conjoints et des économies pour les fonds publics est une fausse bonne idée qui augmenterait les risques de collusion, selon ce qu'indique un DG municipal.
Écoutez le directeur général de Parisville, Renaud Labrecque, aborder le tout, mardi midi, à l'émission de Nathalie Normandeau et de Luc Ferrandez.
Selon lui, cette centralisation des appels d'offres est une fausse bonne idée. Il cite des documents publics et des lignes directrices de l'OCDE et du Bureau de la concurrence du Canada, affirmant que les appels d'offres parallèles ou similaires organisés conjointement «augmentent les risques de collusion».
Il explique que de monopoliser un appel d'offres d'une telle envergure diminue systématiquement le nombre de fournisseurs potentiels. Les petites et moyennes entreprises (PME), ainsi que les petits bureaux d'ingénieurs, seraient alors désavantagées faute de capacité financière, d'assurance ou de main-d'œuvre pour y répondre.