La commission Gallant, qui se penche sur le fiasco SAAQclic, a entendu son dernier témoin la semaine dernière. Les travaux ont créé une onde de choc dans tout le milieu des projets informatiques.
Le risque : créer une paranoïa qui va bloquer des projets importants.
Écoutez Katia Gagnon se pencher sur la question, mercredi, au micro de Philippe Cantin.
Selon ce qu'elle a entendu, la journaliste et chroniqueuse tire une conclusion.
«Établissons tout de suite une chose. Je ne pense pas, en tout cas, au vu des témoignages qu'on a eus, qu'il y ait eu corruption dans ce dossier-là. Il y a des enquêtes criminelles qui sont en cours, elles vont faire la lumière si ça a été le cas, mais ce n'est pas un cas comme la commission Charbonneau».
«Mais une chose est sûre, ça a dérapé [...] Et cette dérape-là, elle vient avec un risque, celle de créer une espèce de paranoïa autour des projets informatiques et de stopper toute innovation en matière de technologies de l'information. Il y a vraiment une espèce de syndrome SAAQclic qui est en train de se développer, parce que personne, aucun gestionnaire, aucun décideur veut se retrouver dans les souliers des gens qui ont défilé devant la commission Gallant, qu'ils soient ministres, gestionnaires, membres du c.a.. Tout le monde a un petit peu été passé à la moulinette.»