Les enseignants dans le réseau scolaire québécois doivent composer avec de plus en plus de plans d'intervention. Ces plans donnent des outils pour assurer la réussite des élèves.
Selon La Presse, le nombre d'élèves avec des difficultés d'apprentissage a bondi de 36% en près de 10 ans. Un élève sur quatre a un plan d'intervention.
Cette mesure, qui était auparavant exceptionnelle, devient maintenant une normalité.
Écoutez Sylvain Mallette, ancien président de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), commenter la situation au micro de Patrick Lagacé.
Celui qui a pris sa retraite de l'enseignement en janvier dernier aborde les enjeux du système scolaire actuel.
«Ce qu’il faut comprendre, c'est que ce n'est pas tant la présence des plans d'intervention que le fait que la classe régulière est tellement hétérogène qu'on demande aux profs de s'adapter à chacun de ses élèves. Le problème, ce n'est pas que le prof n’est pas capable de s'adapter, c'est que c'est tellement varié qu'à un moment donné, le prof ne réussit plus à suivre et quand il se retourne pour demander des ressources ou des services, il y en a peu ou il n'y en a plus.»