Un article de Radio-Canada expose une problématique croissante dans les écoles de la région de Trois-Rivières: l'augmentation du nombre d'enfants d'âge préscolaire qui ne sont pas propres à leur arrivée en classe.
L'éducatrice spécialisée Josée Filion nuance la situation en rappelant que l'apprentissage de la propreté peut s'étaler jusqu'à quatre ou cinq ans, et que l'arrivée de la maternelle quatre ans a changé la donne, l'onde de choc révèle surtout un changement dans les attentes parentales.
Écoutez Josée Filion, éducatrice spécialisée et copropriétaire de Nanny secours, parler de l'autonomie des enfants, vendredi, au micro de Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
Mais plusieurs se demandent: Est-ce que les parents se déresponsabilisent? Est-ce vraiment le travail des ensengnants?
« Aujourd'hui, on ne voit plus ça comme un apprentissage. C'est un processus. Ça va aussi au-delà de leur autonomie. C'est physiologique, c'est cognitif parce que les enfants, ils comprennent c'est quoi le concept de de propreté, ils sont capables d'exprimer leurs besoins [...] Il y a quand même plein d'éléments qui sont liés à cette propreté et à cette autonomie là, pas juste de l'entraînement, c'est tout le rythme de l'enfant qui est en jeu. »