Le ministre fédéral des Services publics et de l’Approvisionnement, Joël Lightbound, a annoncé la fin du service de livraison du courrier à domicile d’ici les prochaines années, ainsi que la fermeture de certains bureaux de poste.
Cette décision est justifiée par l’état « désastreux » des finances de la société d’État, qui perd jusqu’à 10 millions de dollars par jour.
Est-ce un pas dans la bonne direction?
Écoutez l’analyse de Jean-François Ouellet, professeur agrégé au Département d’entrepreneuriat et d’innovation à HEC Montréal, au micro de Philippe Cantin.
«Ce n’est pas forcément un pas dans la bonne direction. Je ne suis pas certain qu’on va assez loin (…) Ce qu’il faut comprendre, c’est que ce qu’on a annoncé aujourd’hui, dans les faits, c’est une réduction de service. Et quand on est déjà dans une industrie qui n’est pas en croissance, mais plutôt en déclin, pour ce qui est du courrier traditionnel, cette baisse de service risque tout simplement d’achever ce qu'il reste de cette industrie.»