Les professionnels de plusieurs domaines comme l’hôtellerie ou la restauration s’inquiètent des resserrements incessants en immigration.
Alors que le gouvernement du Québec a procédé au gel de certains programmes d’immigration et a augmenté les contraintes pour l’embauche des travailleurs temporaires, les chefs d’entreprises craignent de devoir se séparer d’employés performants.
Écoutez Donald Desrochers, propriétaire des Hôtels Marineau à La Tuque, Mattawin et Shawinigan, en Mauricie, parler des effets qu’ont les politiques gouvernementales sur son entreprise, mercredi, à La commission.
Il regrette le manque de planification derrière les décisions du gouvernement et exprime ses craintes face à la perte de ces travailleurs performants qui pourraient devoir retourner dans leur pays si rien ne change.
«À l'heure actuelle, ces personnes-là viennent ici pour travailler, pour s'établir aussi. Et là, demain matin, ce qu'on leur dit c'est "Vous allez devoir retourner au Cameroun". Donc c'est une détresse pour des travailleurs, pour des gens. Et c'est une détresse économique aussi pour des employeurs qui veulent créer de l'emploi, qui veulent investir.»