Dès le 5 octobre, les commerçants devront garantir aux consommateurs la disponibilité des pièces et des services de réparation pour leurs électroménagers et petits appareils. Mais sur le terrain, la mise en œuvre s’annonce complexe.
Le président de l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction, Richard Darveau, estime que la loi, adoptée en 2023, manque de clarté :
- Quels produits sont réellement visés?
- Qu’est-ce qu’un « prix raisonnable » pour une pièce de rechange?
- Quelle est la « durée raisonnable » d’un produit?
Écoutez Charles Tanguay de l'Office de la protection du consommateur, et Richard Darveau, président de l'Association québécoise de la quincaillerie, parler du Droit à la réparation pour les consommateurs, au micro de Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, mercredi, à La commission.
«Ce qu'on vient ajouter le 5 octobre prochain, c'est une obligation de renseignements, mais la disponibilité des pièces de rechange pendant une durée résonnable, elle existe déjà depuis 1978.»