Le gouvernement Legault a mis fin au projet Northvolt mardi.
La ministre de l'Économie, Christine Fréchette, indique que l'entreprise n'a pas présenté de plan satisfaisant à l'égard des intérêts québécois.
Québec retire donc du projet de construction d'une usine de fabrication de batteries pour véhicules électriques en Montérégie.
Le gouvernement dit vouloir récupérer le maximum de son investissement, qui est de 510 millions de dollars, mais que les sommes perdues s'élèvent à 270 millions.
La ministre Fréchette souligne être déçue de la fin du projet, mais ajoute que cela ne signe pas la fin de la filière batterie au Québec.
Écoutez le promoteur immobilier Luc Poirier, qui avait vendu pour une somme astronomique le terrain qui devait accueillir Northvolt, réagir, mardi.
«Ça fait plusieurs mois que je le dis. Ça m'intéresse de le racheter. Évidemment, moins l'impôt que j'ai payé puis moins la taxe de bienvenue que je vais avoir à payer. Mais oui, je suis intéressé. Le gouvernement ne devrait pas perdre d'argent au niveau du terrain.»