Au Québec, la rentrée scolaire est marquée par l'interdiction du cellulaire à l'école.
En Suède, un pays souvent perçu comme un chef de file en éducation, cette pratique a porté ses fruits.
Écoutez Philippe Longchamps, enseignant en Suède, faire le point avec Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez vendredi à La commission.
«Dans notre école et dans la plupart des écoles en Suède, les élèves doivent donner leur téléphone au début de la journée, et à la fin de la journée, ils le récupèrent. Et ça fonctionne bien. Il y a des exceptions, par exemple des élèves qui ont une application spéciale pour leur diabète et des choses comme ça. C'est une approche quand même flexible. Et parfois, les élèves vont avoir le droit de prendre leur téléphone pour certaines activités. On voit que depuis qu'il y a une interdiction des téléphones cellulaires à l'école, les niveaux de concentration sont beaucoup plus élevés.»
Le Québécois, expatrié en Scandinavie depuis plusieurs années, souligne par ailleurs que la Suède privilégie le tutoiement, une approche égalitaire, et que le vouvoiement n'est pas bien vu.