À pareille date il y a 20 ans, la GRC menait une vaste perquisition dans les bureaux de Norbourg.
Le Québec a appris avec stupéfaction que le patron de cette entreprise, Vincent Lacroix, a fait perdre 130 millions de dollars à 9200 Québécois qui lui faisaient confiance avec du blanchiment d’argent.
Écoutez Yvon Laprade, chroniqueur aux Coops de l'information et auteur de quatre essais à ce sujet, et journaliste depuis 50 ans, revenir sur cet évènement, lundi, au micro de Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
«C'est le plus grand scandale de fraude au Québec et même au Canada. C'est quand même important. La seule différence entre la fraude de Vincent Lacroix et d'autres, c'est qu'il a utilisé des fonds qui ne lui appartenaient pas pour faire des acquisitions, pour détourner de l'argent, et voler du monde finalement. Il a été aidé par plein d'organisations qui ont été un peu responsables.»