Le droit de grève donne-t-il le droit de faire du vandalisme sur des biens publics?
La réponse peut sembler évidente, mais des syndiqués d’Hydro-Québec ont une autre vision des choses.
Le Journal de Montréal a publié des photos de centaines de camions vandalisés par des syndiqués qui ont décidé d’exprimer leur mécontentement face à leur employeur.
Près de 500 camions de l’entreprise ont été vandalisés par des syndiqués du Syndicat des employés de métiers d’Hydro-Québec, causant plus de 200 000 $ de dommages, principalement par des graffitis et peintures difficiles à enlever.
Hydro-Québec souhaite que le syndicat assume les coûts, alors que les négociations de conventions collectives se poursuivent avec neuf syndicats, dont quatre ententes de principe.
Écoutez Maxence Huard-Lefebvre, porte-parole d’Hydro-Québec, discuter des dégâts et dommages causés par les syndiqués, à La commission.
«On répertorie à peu près 500 cas du genre. Donc, on est déçu, on est déçu puis on ne trouve pas ça acceptable. Ce sont des gestes qui ne sont pas à la hauteur de la fonction. Donc, nous, on est aux tables de négo en toute bonne foi. Alors, on est déçu que ce genre de geste là puisse être posé.»