Le nouveau pont de l'île d'Orléans, d'une longueur de 1,7 km, coûtera 2,7 milliards de dollars, un prix que Luc Ferrandez juge exorbitant.
Qu'est-ce qui peut justifier une facture aussi élevée?
Écoutez Robin Lapointe, vice-président, ventes et développement des affaires chez Canam Ponts, répondre à la question.
«On voulait un pont "signature". On a fait appel à un architecte européen qui est arrivé avec un concept nécessitant un soudage complet, ce qui rend le projet très coûteux. Nous avons tenté de le fabriquer dans notre usine de Québec et avons eu de nombreuses discussions avec le ministère des Transports. Nous avons même approché des représentants de la CAQ pour faire accepter notre proposition de boulonner les différentes composantes, comme cela a été fait pour le pont Champlain et tous les ponts que nous construisons en Amérique du Nord. Mais nous avons essuyé une fin de non-recevoir. »
Selon M. Lapointe, la proposition de CANAM, en plus d’être conçue au Québec, aurait coûté moins cher au trésor public.