Certains cégeps reprennent leurs cours dès lundi à travers le Québec. Cette rentrée arrive avec ses défis. Nous avons appris en mai que le réseau collégial subira des compressions de 151 M$ en 2025-2026.
La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) - et ses fédérations du réseau scolaire - dénonce ces compressions et juge que des réinvestissements en éducation annoncés cet été - quand le ministre Drainville a reculé - ne sont tout simplement pas suffisants.
Écoutez la ministre de l'Enseignement supérieur, Pascale Déry, faire le point sur la situation, au micro de Catherine Beauchamp.
La ministre est consciente du problème, mais elle nuance la situation.
«Je comprends absolument que le contexte est un petit peu plus difficile. [...] Ceci dit, un manque à gagner, c'est pas vraiment des compressions, c'est-à-dire le rythme des dépenses. La croissance du rythme des dépenses ralentit. On n'a plus des taux de croissance à 7, 8, 9 %. On ralentit. Donc, c'est sûr qu'il y a un effort à faire, un effort supplémentaire. Mais ceci dit, je pense qu'ils ont la marge de manœuvre. C'est un réseau qui est très agile, c'est un réseau qui est très créatif.»
«Je veux qu'on épargne le service aux étudiants. Je pense que les directions des établissements sont capables de gérer autrement, de trouver des manières de faire, de nouvelles façons de faire. On a investi énormément d'argent au cours des dernières années, alors que la croissance des étudiants était même pas aussi élevée que celle qu'on connaît», poursuit-elle.
Autre sujet discuté
- La publication de deux guides sur l’intelligence artificielle élaborés avec le Conseil supérieur de l’éducation et divers acteurs du réseau pour encadrer l’intégration de l’IA dans les cégeps.