Le Journal de Montréal, qui a analysé les plus récentes données du ministère des Transports, révèle que 51% du réseau routier de la province présente des déficiences, en hausse de 1% par rapport à l'an dernier.
Parmi les pires régions se trouve l'Abitibi-Témiscamingue, où 70 des routes sont jugées en mauvais état. L’Estrie et Chaudière-Appalaches suivent de près, alors que l'Outaouais arrive au cinquième rang des régions.
Un récent rapport reconnaît les écarts entre les régions, et écorche les directions générales territoriales du ministère.
Écoutez le professeur au département de génie de la construction à l’École de technologie supérieure de Montréal, Alain Carter, aborder le tout, mercredi après-midi, à l'émission d'Élisabeth Crête.
Il critique la gestion des réparations, notamment des nids de poule, qui sont souvent temporaires et ne font qu'exacerber la détérioration des routes.
Il souligne également un manque général d'entretien des infrastructures publiques au Québec, ce qui entraîne des coûts à long terme plus élevés.