Y a-t-il vraiment un «boys club» et un double standard pour les femmes en politique?
Nathalie Normandeau croit que oui. Luc Ferrandez estime le contraire.
Selon le coanimateur de La commission, si les femmes ne se bousculent pas aux portes de la course à la chefferie du Parti libéral du Québec et si elles ne sont pas plus nombreuses en politique, c'est avant tout par choix.
Il raconte qu'à l'époque où il était en politique municipale, il avait lui-même fait des pieds et des mains pour recruter des femmes... en vain.
«Cette idée-là que les hommes feraient blocage et qu'il y aurait un boys club. Écoute, je le répète [...] combien de fois j'ai participé à des réunions ou vu d'autres personnes participer à des réunions ou rencontrer des membres qui me disaient: "Simonac, on ne trouve pas de femmes et on aimerait ça, que telle femme vienne [dans notre parti]. Moi, j'ai essayé de courtiser des grandes avocates de Montréal...»
«Où ça, le double standard?»