Il y a eu une petite hausse des naissances au Québec autour des années 2005-2006. Les enfants ont grandi et sont maintenant au Cégep. C’est la rentrée ces jours-ci et les cégeps débordent d’élèves…
Pourquoi les Cégeps ne se sont pas ajustés avant, devant la hausse des demandes?
La Fédération des Cégeps du Québec ayant refusé la demande d’entrevue du 98.5, l'animateur Philippe Cantin en parle donc avec Youri Blanchet, le président Fédération de l’enseignement collégial du Québec et Antoine Dervieux, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec.
«On peut dire ici qu'il y a eu une absence de vision. On va dire ça comme ça, parce que c'était annoncé, on le voyait venir. (...) Mais reste néanmoins que, à la fois le ministère, mais à la fois les cégeps aussi, étaient au courant de ce qui s'en venait. Nous-mêmes, dans les syndicats, on sait depuis depuis un certain temps, en voyant évoluer les inscriptions au scolaire, que cette vague-là allait nous arriver», souligne Youri Blanchet.
Sentiment partagé par Antoine Dervieux.
«Il y a tout le temps de plus en plus d'étudiants. Il faut qu'on soit capable de se doter d'un réseau qui est capable d'accueillir ces personnes. En ce moment, oui, il y a un sommet qui arrive où il y a énormément d'étudiants qui vont arriver dans les prochaines années. On est déjà en déficit d'espace, mais il faut être capable, justement, de se doter des outils pour offrir à notre population les études qu'on veut qu'elle ait», dit-il.