Pour ou contre la télé «nostalgie»? C'est la question posée aujourd'hui par Élisabeth Crête à ses deux intervenants.
On écoute le débat sur le sujet entre Philippe Léger et Fadwa Lapierre.
«Je suis le clan ''pour''», dit Philippe Léger.
«Moi, je n'appelle pas ça de la télé nostalgie, J'appelle ça la télé confort. Parce que regarder ça, c'est un peu l'équivalent de manger un spaghetti, manger un macaroni, manger un pâté chinois. Tu ne sais pas pourquoi, mais c'est réconfortant. Ça fait du bien.»
«Puis, deuxièmement, je trouve que c'est une fenêtre incroyable sur notre histoire. Bien souvent, si tu veux comprendre les années 2000, regarde Les Invincibles. Si tu veux comprendre les années 90, regarde Lance et compte. Si tu veux comprendre les années 30, regarde Le temps d'une paix. Si tu veux comprendre la fin des années 1800 et les débuts de 1900, regarde Les filles de Caleb, Blanche... C'est souvent plus efficace qu'un livre, ça met des images sur notre passé.»
«Moi, je suis pour le "vivre et laisser vivre'', mais je trouve que ce n'est pas une stratégie gagnante pour la préservation de notre culture», souligne Fadwa Lapierre.
«On le sait, la télé est de moins en moins populaire chez les jeunes. Chaque année, on perd des téléspectateurs de la jeunesse. Par exemple, en ce moment, les émissions les plus écoutées sont écoutées en moyenne par des gens ont une cinquantaine d'années. Les jeunes représentent juste 5 % à 10 % Alors, qu'un diffuseur public comme ARTV mette de l'argent dans la diffusion de reprises au lieu de nouveaux contenus, je trouve ça dommage, parce que la blonde à Ludovick ne travaillerait plus...»
On écoute le débat...