La situation est tendue à Saint-Henri, dans le Sud-Ouest de Montréal, depuis qu'un centre d'injection et d'inhalation, offrant également un hébergement aux personnes en situation d'itinérance, la Maison Benoît-Labre, a ouvert ses portes en avril dernier.
Le centre est situé à proximité d'une école primaire et d'un centre à la petite enfance (CPE).
Des parents dont les enfants fréquentent l'école, située à quelques pas du centre, témoignaient dans La Presse avoir vu des personnes se masturber ou en état de psychose, ainsi que des bagarres... Alors que, comme le souligne Patrick Lagacé, les problèmes de cohabitation étaient pour le moins prévisibles.
Également, le CPE a demandé une présence policière pour l'accompagner lorsque les enfants font une promenade dehors.
Écoutez Andréanne Désilets, directrice générale de la Maison Benoît-Labre au micro de Patrick Lagacé sur la situation tendue...
«Je vais commencer par rectifier la situation. Ce n'est pas un centre d'injection et d'inhalation. La maison Benoît-Labre est une ressource en itinérance qui offre des logements, un projet d'employabilité, des repas. Il faut remettre les choses en perspective. On travaille énormément avec l'école pour être en mesure de répondre à tous ces enjeux-là, mais aussi s'assurer qu'on prévoit certains coûts. Présentement, ce qui est dur, c'est qu'on n'a pas accès à notre entrée principale, qui est complètement de l'autre côté et qui fait en sorte que les gens sont sur la rue Green, font vraiment face à face à l'école, et c'est vraiment très difficile à gérer.»