Les maires et mairesses des grandes villes du Québec sont réunis à Montréal, jeudi, pour participer au Sommet sur la fiscalité municipale.
Les responsabilités des villes ont beaucoup changé ces dernières années: itinérance, changements climatiques, transport en commun, crise du logement sont autant de dossiers importants qui se sont retrouvés en partie dans la cour des municipalités.
La mairesse de Montréal Valérie Plante a réitéré la nécessité de réformer la fiscalité des villes pour ne plus dépendre de la taxe foncière. Demande qui a aussitôt été rejetée par le premier ministre François Legault.
Elle expose sa position au micro de Patrick Lagacé.
«Ce qu'on veut, c'est une entente qui sera gagnante pour tout le monde. C'est vraiment de ramener une certaine équité. Les infrastructures, que ce soit les écoles, des refuges pour les personnes en situation d'itinérance, les CHSLD, tout ça relève du mandat social du gouvernement du Québec. Le logement social, c'est la même chose.»
«On veut un partenariat avec le gouvernement du Québec. Nous, notre main est tendue. Il y a un an, on parlait d'un pacte vert. Je me rappelle, le gouvernement, ça a pris deux minutes, a dit: no way. Ça ne va pas se produire. Il n'y a pas d'argent. Et dans la même journée, on a eu des pluies diluviennes à Montréal et ils ont dû changer leur fusil d'épaule. Ce que j'ai envie de vous dire, c'est que la réalité va les rattraper.»
«Il n'y a pas un seul ministre qui va régler le problème de l'itinérance. J'invite le gouvernement à cesser de travailler en silo. Si on veut régler l'itinérance, il faut l'habitation, il faut les finances, il faut le trésor.»
«Il faut mieux partager l'assiette fiscale. La gestion à la pièce... L'itinérance et les vulnérabilités sont là pour rester. Ce que je dis: retravaillons la fiscalité.»
On écoute Valérie Plante...