Il y a quelques semaines, dans un camping du Bas-Saint-Laurent, un petit garçon de deux ans a été mordu sauvagement au visage par un chien. Il risque de garder des cicatrices à vie. La mère de l'enfant réclame l'euthanasie de l'animal qui aurait mordu plusieurs adultes dans le passé, apparemment.
Écoutez la Dre Caroline Kilsdonk, médecin vétérinaire et éthicienne, au micro de l’animatrice Marie-Claude Lavallée.
«Je crois que ça fait l'unanimité dans la société que les enfants devraient pouvoir déambuler dans l'espace public en toute sécurité sans craindre qu'un animal arrive comme ça et les attaque», dit-elle.
Elle soutient qu’il est important d’être vigilant et de signaler un animal, si nécessaire.
«Quand les gens sont témoins d'agressions, de morsures, d'incidents ou même qu'ils ont des craintes sur la dangerosité d'un animal, il y a des articles à la nouvelle loi pour assurer la sécurité des personnes par un encadrement des chiens. Il y a des articles de cette loi-là qui permettent de rapporter le chien. Et la municipalité va pouvoir demander à ce qu'il soit évalué. Et ça, c'est même avant que l'animal n'ait mordu.»
Elle conclut en disant que, parfois, l’animal a des raisons de présenter des signes d’agressivité, s’il est, par exemple, coincé dans une situation ou est maltraité.
