Le ministre de la Sécurité publique a dévoilé un nouveau projet de loi ambitieux visant à frapper sur trois fronts majeurs : le crime organisé, les manifestations et la protection des victimes. Ian Lafrenière a donné des précisions sur les mesures qui suscitent le plus de discussions.
Bien que l'idée d'un registre public circule depuis longtemps, il assure que cette version est «très ciblée» pour éviter les dérives observées ailleurs, comme à New York. Ce registre ne concernera que les délinquants sexuels à risque élevé de récidive qui ont terminé leur sentence.
Écoutez le ministre de la Sécurité publique, Ian Lafrenière, fait le point sur son projet de loi, au micro de Patrick Lagacé.
«Ça va être des délinquants sexuels, c'est vrai, mais à risque élevé de récidive. Ça, c'est des gens qui ont terminé leur sentence. Donc, l'État ne peut rien contre eux. C'est le dernier filet de sécurité qu'on peut se donner. Et ce serait environ une centaine de cas par année qui seraient soumis à un comité de cinq personnes, qui évaluerait avec des conditions bien strictes qui devraient se retrouver sur le registre.»