La pression monte au Parti Libéral du Québec (PLQ) depuis l’annonce du déclenchement d’une enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC),
Un premier poids lourd du parti, Jean D'Amour, ancien président du parti et ancien ministre délégué, réclame le départ de Pablo Rodriguez.
Écoutez-le discuter en discuter jeudi au micro de Patrick Lagacé.
«Je ne doute pas de l'intégrité de M. Rodriguez. Sauf que la façon de gérer cette crise depuis des semaines nuit considérablement au parti. On a une responsabilité à l'égard des Québécois qu'on ne peut pas assumer correctement compte tenu des circonstances. Et j'ai le sentiment qu'on ne va nulle part. J'ai toujours agi avec loyauté à l'égard de mes chefs. Mais hier, c'est la goutte qui a fait déborder le vase. Alors, je me dis qu’il faut qu'on passe à un autre appel.»
Écoutez ensuite Alexandre Trembaly-Michaud, ancien président de l’Association libéral d’Outremont, expliquer pourquoi il partage ce point de vue.
«Je pense que le cirque a assez duré. On est embourbés dans un scandale continuel depuis plusieurs semaines. L'enquête officielle ouverte par l'UPAC, je pense que c'était la goutte qui fait déborder le vase. Je ne vois pas comment on peut avoir un chef dont la course à la chefferie fait l'objet d'une enquête criminelle.»