Il y a dix ans jour pour jour, la loi permettant d’accéder à l’aide médicale à mourir entrait en vigueur au Québec. Depuis ce jour, 30 000 personnes ont eu recours à cette intervention, qui leur a permis de mourir dans la dignité.
75% des personnes qui ont utilisé l’aide médicale à mourir avaient plus de 70 ans et 80% étaient en soins palliatifs.
Écoutez le docteur Alain Naud, médecin de famille et de soins palliatifs au CHU de Québec–Université Laval, réagir à ce sujet, mercredi, à l’émission de Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
Il insiste sur l'importance pour le patient de faire un choix personnel et non dicté par l'équipe soignante.
«Ce sont des options de soins de fin de vie, et il n'y a pas de bonne et de mauvaise option. Moi, comme médecin, je n'ai jamais fait la promotion de l'aide médicale à mourir, et jamais vous ne m'entendrez dire que c'est la meilleure façon de mourir, parce que je ne sais pas quelle est la meilleure façon de mourir, et ce n'est pas à moi de le déterminer.»