L’Alliance des professeures et professeurs de Montréal a annoncé à ses membres qu’elle se portera à la défense des enseignants de l’école Bedford qui ont vu leur brevet d’enseignement être révoqué.
Dans un message à ses membres, le syndicat indique que le processus mené par les comités d’enquête s’est réalisé dans l’opacité et a privé les enseignants visés d’une représentation adéquate.
Rappelons que 11 enseignants avaient été suspendus après une enquête administrative en raison du climat toxique à l’école Bedford.
L’alliance dit ne pas défendre l’indéfendable, mais certains membres ont été dérangés par cette décision.
Écoutez la réaction de Tania Longpré, membre de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal, enseignante en francisation et chargée de cours dans plusieurs universités en éducation, au micro de Patrick Lagacé.
«Je trouve ça épouvantable. Ce qui est épouvantable et ce qui doit être défendu, c’est le droit des étudiants partout à Montréal et au Québec d’avoir un enseignement de qualité, d’avoir un enseignant qui enseigne le programme d’éducation du Québec, qui ne choisit pas ce qu’on doit enseigner ou pas, qui ne nie pas que des enfants ont des handicaps, qui ne crie pas pour gérer leur classe, qui ne font pas passer la religion avant les contenus pédagogiques.»