Le procès d’Arthur Galarneau, un jeune de 21 ans, s’est ouvert mercredi au Palais de justice de Montréal. Il est accusé du meurtre de trois membres de sa famille: ses parents et sa grand-mère.
Plusieurs faits troublants ont été dévoilés lors de cette première journée. Le jeune a notamment poignardé ses victimes à plus de 200 reprises en 2023 dans le secteur de Rosemont.
Ce dernier, qui souffre de schizophrénie et qui consommait beaucoup de cannabis, était convaincu que sa famille faisait partie des méchants d’un film qu’il venait de visionner.
Les parties s’entendent pour demander à la juge de déclarer l’accusé non criminellement responsable.
Écoutez la chroniqueuse Bénédicte Lebel qui rappelle les faits de ce dossier, suivi du Dr Jean-François De La Sablonnière, médecin psychiatre au CISSS du Bas-Saint-Laurent, à l’émission Lagacé le matin.
Ce dernier n’a pas évalué Arthur Galarneau, mais souligne ce qui le frappe dans cette histoire.
«C’est des histoires qu’on rencontre trop régulièrement dans notre travail. [...] Quand on souffre de [schizophrénie], il y a une perte de contact avec la réalité. On peut être convaincu de choses qui sont erronées et ça peut modifier nos comportements et mener à des drames. Mais c’est quand même rarissime des drames comme ça.»
«Quand on veut tuer quelqu’un, un seul coup de couteau va être suffisant. Un psychopathe ne va pas donner 137 coups de couteau. Qu’est-ce qui fait qu’on donne 137 coups de couteau? C’est la rage, c’est de l’émotion pure et c’est de la dissociation. [...] On perd la carte.»