La loi 14 du gouvernement du Québec qui vient limiter le droit de grève est entrée en vigueur dimanche. Celle-ci est fortement dénoncée par les syndicats.
Non seulement elle donne le pouvoir au gouvernement de mettre fin à une grève ou à un lock-out si les impacts sur la population sont trop importants, elle permet également à Québec d’imposer un arbitrage dans le cadre de certains conflits de travail qui s’éternisent.
Écoutez le ministre du Travail Jean Boulet défendre sa loi au micro de Patrick Lagacé, mardi.
Il souligne que la grève dans le transport en commun à Montréal est un parfait exemple de la pertinence de la loi 14.
«Je suis tout le temps ouvert au dialogue, mais en même temps, je suis profondément convaincue que parfois, et c’est de manière exceptionnelle, des grèves ont des impacts disproportionnés sur la population et qu’on devait au Québec se donner des outils modernes pour pouvoir intervenir.»
Mais qui va décider si le préjudice subi par la population est grave au point que Québec doit intervenir? Le ministre souligne que deux critères doivent être pris en compte.
Autre sujet abordé:
- Le projet de loi 3 sur les cotisations syndicales