Il y a toujours une pénurie d'enseignants dans nos écoles. Le nombre de professeurs non qualifiés n’a cessé d'augmenter ces dernières années. Les profs suppléants sont donc indispensables pour combler ce manque de main d'œuvre.
Des enseignants retraités jouent un rôle important depuis la pandémie pour limiter les effets de la pénurie. Mais voilà que Le Devoir nous apprend que les écoles font de moins en moins appel aux enseignants retraités parce qu’ils « coûtent trop cher.
Écoutez Richard Bergevin, président de la Fédération des syndicats de l'enseignement, à ce sujet, au micro de Philippe Cantin.
Richard Bergevin explique que la position de la Fédération est de prioriser les plus jeunes enseignantes et enseignants qui sont déjà formés, mais qui n'ont pas nécessairement des tâches complètes. Cela dit, il souhaite la participation des enseignants qui ont de l'expérience.
«Quand on a des retraités qui ont déjà un brevet d'enseignement, qui ont de l'expérience et qui sont capables de venir donner un coup de main, c'est malheureux que les centres de services scolaires et les écoles se privent de cette compétence-là.»
D'autant plus que la condition minimale pour enseigner de nos jours en qualité de suppléant est tout simplement d'être... un adulte.
«Pour faire de la suppléance, ce que ça prend, c'est d'être un adulte. Point à la ligne.»